Cet article se propose de mettre en lumière l’identité noire rachetée dans la société américaine. Il vise à exposer comment « I, Too » de Hughes et « For My People » de Walker présentent la nouvelle identité noire. En tant que poètes de la Renaissance de Harlem, Margaret Walker et Langston Hughes se sont sentis concernés par la sensibilisation des communautés afro-américaines. Ils ont cherché à sensibiliser les Noirs aux conflits identitaires et à la nécessité d’éliminer l’ambiguïté et la damnation interne occasionnées par des siècles d’esclavage. Dans le contexte de cet article, les poèmes de Margaret Walker et de Langston Hughes sont lus à travers la lentille de la théorie critique de la race. L’article cherche à faire ressortir comment les auteurs ont cherché à redonner une nouvelle image aux Noirs par le biais d’une nouvelle identité noire dans la société américaine.
Mots-clés : Noir, identité, américain, rédemption, théorie critique de la race, poésie