Le discours de la dénonciation et de la sublimation dans C’est le soleil qui m’a brûlée de Calixthe Beyala

Dans la littérature africaine, la femme constitue un thème que bon nombre d’écrivains ont exploité depuis l’époque coloniale jusqu’à nos jours. La femme s’est toujours vue racontée par l’homme et non par la femme elle-même dans de nombreuses oeuvres littéraires. La condition féminine est, depuis les origines, l’objet de nombreux questionnements. Le mythe du jardin d’Éden présente la femme tentatrice, dont les charmes irrésistibles conduisent l’homme à la désobéissance et à la perdition. Depuis lors, l’homme a bien su prendre sa revanche, étouffant la voix de la femme, l’écrasant même de sa force physique et de son arrogance. Calixthe Beyala s’emploie à casser les images infériorisantes sur la femme en dénonçant les violences que la tradition perpétue à son endroit, et l’appelle à prendre courageusement en main sa destinée et l’invite aussi à une sublimation de son corps, ses pensées et de ses actes.
Mots-clés : Hommes, femmes, analyse sémiologique, dénonciation, victimisation, sublimation, valorisation

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