Le style mbougarien et la réinvention du moule romanesque dans La plus secrète mémoire des hommes

Avec La plus secrète mémoire des hommes, Mohamed Mbougar Sarr nous a révélé, mieux que ses pairs, les merveilles de la vraie littérature au miroir du tout-monde. Au détour des consensus qui ont longtemps défini la littéralité d’une oeuvre, ce jeune romancier a osé se frayer un nouvel itinéraire individuel et audacieux où seul l’expérience de lecteur, le talent et la maturité dans la fabrique rénovée du moule romanesque restent les véritables critères qui décident de la grandeur d’une oeuvre et de l’écrivain. Ainsi, pour user de tous les mystères de l’écriture et amener les acteurs à repenser la définition de la littérature, il s’inspire d’une triste histoire imaginaire sur un auteur et son livre. Sur ce, il nous accroche par un style fantastique et nous invite à partager avec lui la singularité de ses structures langagières et la forme réinventée de la roue romanesque.
Mots-clés : roman, style, talent, littérature, lecteur, écrivain

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