La ville de Kara, connait depuis quelques décennies un accroissement démographique rapide entrainant la dynamique urbaine qui se traduit par l’étalement de la ville vers ses périphéries. Cette dynamique urbaine, implique l’augmentation des besoins en espace. On assiste alors de plus en plus à la vente des domaines fonciers des collectivités locales qui sont Kabyè. Dans la vente de leurs propriétés, ces collectivités ne prennent pas soin de réserver de façon conséquente les espaces dédiés à l’Etat ou à la municipalité pour la mise en place des infrastructures socio-collectives de base. Ces propriétaires terriens vendent ou occupent les espaces de façon abusive sans aucun respect des plans d’aménagement des routes, ce qui conduit à la rédaction des largeurs de nombreuses voies dans la ville. Le morcellement et la vente des espaces dans la ville de Kara qui n’ont pas connu un encadrement de la part de la municipalité a conduit à un aménagement urbain qui ne respecte pas les règles de l’art. L’objectif de cet article est d’analyser la gestion foncière dans la ville de Kara et son impact sur le développement urbain durable. La méthodologie utilisée pour obtenir les données a été l’entretien, l’enquête de terrain qui à constituer à administrer les questionnaires à 128 personnes. A l’issus des résultats de terrain les logiciels Word, Excel, SPSS, Arc gis, Q gis et Auto Cad ont été utilisés pour le traitement de ces données. Les résultats ainsi obtenus, montrent que dans la commune Kozah 1 60% des réserves administratives sont morcelées et vendues par les collectivités locales
