Écriture romanesque et intentionnalité filmique dans Le chien quiparle de Charles Olince

Les rapports existant entre la littérature et le cinéma ne datent pas d’aujourd’hui. Ils s’influencent mutuellement. Les intrigues, les personnages, les dialogues proposés par le roman servent à alimenter les oeuvres cinématographiques. Parmi les sous genres du roman, le roman policier est celui qui, sans doute en raison de sa proximité avec les scénarios ci nématographiques, se prête le mieux à l’adaptation au cinéma. En partant du constat selon lequel les deux formes d’expression sont mineures dans le paysage artistique togolais, nous estimons qu’elles pourraient s’inspirer mutuellement. L’étude s’appuie sur le roman Le chien qui parle de Charles Olince. A partir des outils de la sémiotique narrative,l’oeuvre est d’abord interrogée du point de vue de sa congruence avec les canons du roman policier. Ceci a permis de dégager des constantes mais aussi des lourde urs participant de la tendance réaliste du roman social dominant, et qui doivent être résolues dans le cadre d’une adaptation au cinéma. Ensuite, le recours aux techniques et méthodes cinématographiques a conduit à l’examen des modalités de transposition d e ce récit au septième art.
Mots clés : roman, cinéma, images, techniques cinématographiques,
intentionnalité filmique

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