Les monstres fascinants des nouvelles dramaturgies africaines

Les monstres sont parmi nous, les monstres attaquent : c’est monstrueux ! L’évocation de la figure du monstre est spontanément associée à une réaction de répulsion et de mise à distance de soi ou du collectif dans lequel l’individu se reconnaît. Cela sous-entend qu’il se fonde sur une différence qui provoque le regard et bouscule la norme. En s’exposant de la sorte, les textes du corpus : Bintou, La Mélancolie des barbares, Nema, L’Exilé, Les Travaux d’Ariane et Le Corps liquide, attirent l’attention du lecteur dont ils chahutent le confort et cela pourrait être qualifié de « monstrueux ». Dès lors, l’on se pose la question de savoir pourquoi les écrivains africains sont fascinés par des êtres qui génèrent la frousse. À cette interrogation majeure, se greffent les questions suivantes : Quels sont donc les monstres de la société que peignent les auteurs africains ? Que nous apprennent-ils sur cette société ? Et de quelle manière ?
Basée sur les principes de la sémiotique du personnage, cette recherche vise à montrer que les monstres fascinants donnent lieu à une esthétique subversive, en quête de liberté créatrice. Cette écriture de la transgression permet de décrire les dérives de la société contemporaine.
Mots-clés : Monstre, peur, sémiotique, subversion, dérive, contemporanéité.

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