Investigating the process of borrowing resulting from languages contact: a case study of English and Fongbé

Se basant sur la théorie du changement de la langue proposée par Weinreich, et al. et celle du changement linguistique de Labov, cet article examine le processus d’emprunt résultant du contact des langues. L’accent a été mis sur l’Anglais et le Fongbé parce que l’Anglais est enseigné comme une langue étrangère au Bénin, un pays francophone situé à côté du Nigéria, un pays anglophone, tandis que le Fongbé est l’une des langues natales les plus dominantes parmi les 56 langues du Bénin. La méthode quantitative a permis de collecter différents éléments lexicaux anglais intégrés au vocabulaire Fongbé. Ensuite, ces données ont été décrites, analysées et interprétées suivant les principes de la méthode qualitative. Les résultats ont révélé que les emprunts lexicaux représentent 75%, emprunts mutés 22,5% et les traductions littérales 2,5%. L’examen minutieux a consisté à décrire les structures morphologiques des emprunts lexicaux constitués soit de lexèmes anglais et de suffixe dérivé indigène, soit du transfert phonologique du pidgin nigérian. Pour ce qui concerne les emprunts mutés, ils sont constitués soit d’une composition morphémique indigène avec un sens dérivé de l’Anglais, soit un transfert phonologique anglais auquel un suffixe dérivé indigène et un système numéral indigène ont été ajoutés pour former des mots composés. Celles des traductions littérales suivent une traduction directe des éléments lexicaux anglais en Fongbé. Il a été soutenu que les éléments lexicaux anglais empruntés identifiés dans le Fongbé, confirment à la fois les théories de Weinreich, et al. et Labov.
Mots-clés : emprunts lexicaux, emprunts mutés, traductions littérales, structures morphologiques.

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