Cet article se propose de montrer que les romans de Calixthe Beyala et Ken Bugul se révèlent dans la teneur d’une esthétique transgressive, caractérisée par une inflation de la sexualité qui fait réfléchir à une écriture érotique. La mise à nu du corps féminin et de la sexualité débridée constitue un élément majeur de l’écriture de Calixthe Beyala et de Ken Bugul. Ainsi, leur écriture s’inscrit dans la dialectique de ce qui est appellé une pratique textuelle et sexuelle. L’écriture de Beyala et Bugul fait partie de ce que certains critiques considèrent comme un texte pornographique dans la mesure où l’approche définitionnelle la plus simple de celui-ci repose sur la production d’une excitation sexuelle chez le lecteur.
Ces deux romancières rompent les barrières des tabous dans cette écriture impudique où la chaleur sexuelle et l’orgasme pénètrent chaque page avec des éjaculations charnelles. Calixthe Beyala et Ken Bugul dont les récits nous servent de matière d’analyse, peignent sans artifices ces sexualités transgressives.
Mots-clés : Sexualité, lesbianisme, pornographie, homosexualité, transgression, écriture.
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