La présente étude voudrait analyser comment le roman de Djaïli Amadou Amal, en décrivant la vie des femmes chez les Peuls du Nord-Cameroun, procède à une dénonciation des pratiques culturelles et religieuses incarnées par les hommes, et qui s’avèrent déshumanisantes pour la femme. À partir de la scène d’énonciation construite dans et par le texte et d’une énonciation plurielle qui donne la parole à la culture peule dans le roman, l’écriture procède à une mise à nu des abus du pouvoir absolu des hommes.