Dans les centres hospitaliers universitaires au Togo, la prise en charge des malades est assurée par l’ensemble du personnel soignant. Parmi ce personnel soignant, les infirmiers sont plus en contact avec les patients et les accompagnants. Cette proximité les expose à la violence des usagers de soins. Cette violence touche la majorité du personnel intervenant dans les services d’aides. Cependant, à l’état actuel de notre connaissance, très peu d’études se sont intéressées à ce sujet de violence au travail mais beaucoup se sont penchées sur celle interne. Ainsi, cet article vise à évaluer la prévalence de la violence externe ou exogène et ses impacts chez les infirmiers des centres hospitaliers universitaires au Togo. C’est une étude descriptive pour laquelle nous avons utilisé le questionnaire pour collecter des informations auprès de 186 infirmiers exerçant dans les trois centres hospitaliers universitaires au Togo. La prévalence de la violence exogène est évaluée à 88% dont 98,1% verbales, 41,3% psychologiques et 21,3% physiques. L’impact sur le plan physique, psychologique et professionnel a été constaté. La problématique de la violence exogène amène à des questionnements qu’il faut des recherches approfondies pour mieux comprendre.
Mots-clés : Violence, Souffrance, Infirmiers, Centres hospitalier
