Les années 1950 marquent un tournant décisif dans la dramaturgie française contemporaine. En effet Samuel, Beckett, Ionesco, Jean Genet pour ne citer que ceux-là intègrent de nouvelles techniques d’écritures théâtrales axées sur le corps et la parole. Les règles du théâtre traditionnel sont mises au tiroir pour laisser place à un théâtre qui se veut révolutionnaire avec le corps inerte, le discours dialogique désarticulé, le drame disparaît, les personnages sans psychologie. En clair certains théâtres qui désavouent le théâtre classique. C’est dans cette veine que Valère Novarina s’inscrit pour révolutionner cette technique théâtrale tout en y ajoutant sa touche personnelle. Son théâtre met en exergue la déchéance du corps face à la puissance du verbe. Ainsi, cet article propose d’analyser l’image du corps et du langage dans le théâtre de Valère Novarina. Dans un univers théâtral influencé par le classicisme, la question de la puissance du verbe sur le corps se pose avec acrimonie. Dans une analyse chapeautée par la méthode de Michel Vinaver, nous examinerons ces différents aspects dans ce théâtre de Novarina.
Mots-clés : corps, langage, verbe, parole, personnages.
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