Analyse intertextuelle des pièces de Caya Makhélé : cas de La fable du cloitre des cimetières, Picpus ou la danse des amulettes, Les travaux d’Ariane, Sortilèges et L’étrangère

Cet article s’inscrit dans le cadre des études menées sur la pratique de l’intertextualité dans les oeuvres littéraires. Il consiste à analyser un ensemble d’oeuvres théâtrales d’un même auteur afin d’identifier en leurs seins, différentes formes textuelles au niveau de l’écriture et du discours dramatique. En effet, dans les pièces de certains dramaturges contemporains africains comme Caya Makhele, l’écriture théâtrale est empreinte de diverses citations et de références dans le discours dramatique, ce qui ne facilite pas toujours la compréhension du lecteur-spectateur. Celui-ci découvre des oeuvres hybrides qui contiennent des fragments de plusieurs discours ou textes dans l’écriture théâtrale. Une écriture hétérogène appelée « intertextualité » et définit par Gérard Genette comme « une relation de coprésence entre deux ou plusieurs textes, c’est-à-dire eidétiquement et le plus souvent, par la présence effective d’un texte dans un autre » (7). Cette définition nous invite donc à retrouver dans ces écritures dramatiques contemporaines, différentes relations textuelles comme les citations, les références ou les allusions, pour une compréhension homogène de ces oeuvres.
En nous appuyant sur la méthode d’analyse poétique du théoricien Gérard Genette, nous analyserons quelques pièces du dramaturge congolais Caya Makhele afin de mettre en lumière différentes formes textuelles à travers une intertextualité interne et externe.
Mots-clés : Théâtre, écriture contemporaine, citation-référence, allusion – intertextualité.

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